Me revoila !!! et a Boston !!!

Bonjour a tous !!!!!

Je n’ai pas beaucoup d’excuses pour expliquer mon absence cybernétique de ce dernier mois. Disons simplement que j’ai été aspiré dans la spirale infernale de la paresse et que je vais tenter d’en sortir aujourd’hui. Inutile de dire que j’aurai besoin de tous vos encouragements pour m’aider à relever le défi qui se dresse devant moi…

Cet article va être consacré a mon court séjour a Boston lors de ce premier week end de novembre. Je suis parti samedi matin en avion. Le vol était court, a peine une heure dans le ciel. Mais le vol était agité. Nous avons eu le droit a pas mal de turbulences, rien de très effrayant mais suffisamment pour que le mec a cote de moi passe tout le vol agrippé au siège…

On m’avait prévenu que des l’automne le climat est rude a Boston. On ne s’était pas trompé. Je suis arrivé en fin de matinée et ai été immédiatement accueilli par une trinité météorologique particulièrement redoutable : le froid, la pluie et le saint-vent…Amen

Heureusement, il en fallait davantage pour gâcher ma joie a l’idée de découvrir cette ville dont on m’avait tant parle en bien. Je vous rassure immédiatement, j’ai vraiment adoré cette ville.

Comme il n’a cessé de pleuvoir pendant toute la journée du samedi, j’ai passe l’après –midi refugié dans deux musées.

 

Tout d’abord, le Isabella Stewart museum. C’est une collection privée qui rassemble les œuvres collectées par Isabella Stewart (le musée est d’ailleurs gratuit pour toutes les personnes qui portent ce prénom, sympa non ?). Comme souvent pour les collections privées, le lieu est en lui-même très beau. C est d ailleurs ce que j’ai préféré là-bas puisque on se retrouve dans une reconstitution d’un palais vénitien. Tout est organise autour d un super jardin intérieur. C est vraiment superbe. La collection est d’une grande qualité : fra Angelico, Botticelli, Titien, Matisse, Turner, Monet…Pas beaucoup de vielles croutes en somme.

Seul hic : a part les tableaux des grands maitres, il n’y a jamais de légende pour expliquer quand, par qui et ou a été peint la toile. C’est soi-disant la volonté (posthume) d’Isabella : l’art pour l’art. Je ne souscris pas tout a fait a cette conception, mais bon…..

Mon deuxième abris anti-pluie fut  le Museum of Fine Art, un des musées les plus prestigieux des Etats-Unis et donc du monde. Personnellement, je l’ai préféré au MET de New York mais il faut dire que j’étais bien fatigué quand j’avais visite ce dernier.

Le MFA est plus petit mais regroupe également des œuvres des toutes les périodes et des quatre coins du globe (don un grand nombre de France, étonnamment….) Il y a beaucoup de peintures très connues et c’est un vrai plaisir, certes un peu naïf,  que de voir ces fameuses toiles « en vrai ». Il y a notamment de très beaux Monet, Renoir (La danse a Bougival), Gauguin, Watteau, Turner…et j’en oublie plein… Il y avait aussi une collection d’art contemporain consacrée au thème  « force et timidité » ou un truc comme ca. J’avoue n’avoir pas toujours compris ou résidait la force ou la timidité dans certaines œuvres, mais la plupart d’entre elles étaient vraiment belles et travaillées, ce qui m’a un peu réconcilié avec l’art contemporain devant lequel j’étais devenu un peu hermétique depuis que j’avais vu le chef d’œuvre « chute de moquettes » au musée a Philadelphie.

La suite dans l’article suivant.